lundi, mai 29, 2006

Communiqué du 28 mai 2006

"Honneur et Fidélité"
"Vous lui reprochez d'avoir encore des gardes suisses à cette époque... Louis pouvait donc avoir des Suisses... Veut-on le malheur du peuple, quand, pour résister à ses mouvements, on ne lui oppose que ses propres défenseurs?... Et qui donc ignore aujourd'hui que longtemps avant la journée du 10 août on préparait cette journée, qu'on la méditait, qu'on la nourrissait en silence, que cette insurrection avait ses agents, ses moteurs, son cabinet, son directoire ? Qui est-ce qui ignore qu'il a été combiné des plans, formé des ligues ? ce ne sont pas là, législateurs, des faits qu'on puisse désavouer ; ils sont publics ; ils ont retenti dans la France entière... il est impossible que Louis soit l'agresseur. Vous l'accuesez pourtant ! Vous lui reprochez le sang répandu!... Ah ! il gémit autant que vous sur la fatale catastrophe qui l'a fait répandre ; c'est là sa plus profonde blessure, c'est son plus affreux désespoir ; il sait bien qu'il n'en est pas l'auteur, mais qu'il en a été peut-être la triste occasion ; il ne s'en consolera jamais."
Citoyen DESEZE, le mercredi 26 décembre 1792, An 1er de la république, à la Convention Nationale.
J'ai contacté Historia.
Madame le Maire du 17ème arrondissement de Paris, Madame Françoise de PANAFIEU, candidate à la Mairie de Paris, a répondu à mes questions. J'attends de sa part ainsi que du Maire du 8ème arrondissement (où se trouve la Chapelle) et du Conseil de Paris, interrogé à nouveau, de nouveaux éléments.
le Président de la Fondation pour l'Histoire des Suisses dans le Monde, ancien ambassadeur de Suisse en france , a également répondu à mes questions.
Pour information j'ai été en contact avec son Excellence Monseigneur Fortunato BALDELLI, Nonce Apostolique.
D'autres courriers sont partis auprès des autorités. Je ne puis rien dire sur ces correspondances pour l'instant.
Plus de 870 signataires ! la progression reste donc bien soutenue et vous l'imaginez surveillée de près... Cette démarche libre et indépendante attire curiosité, intérêt, respect et aucune animosité.
Continuez à activer vos réseaux, faites circuler la pétition ! Quelle belle caution du peuple français pour un grand symbole de réconciliation franco-suisse !
Pourquoi ne pas prévoir une journée familiale avec nos amis suisses le samedi 2 septembre prochain au Jardin des Tuileries ?
Prochain communiqué le 11 juin.
Je compte sur vous,
Bien à vous,
Jean-Christophe VALLET
P.S. pour mémoire vous n'êtes pas dans l'obligation de me renvoyer la pétition par courrier ou par mail : un simple courriel de votre part soutenant mon action pour déposer la plaque à la Chapelle Expiatoire, avec vos noms, prénoms et ville suffit à : vallet.baux@wanadoo.fr

mardi, mai 23, 2006

Aventures de l'Histoire

Avec l'aimable autorisation de la Revue :

Les Aventures de l'Histoire, 11 place de l'Eglise, 56350 Allaire.
Numéro 62 du mois de mars 2006.

Extraits :

"Pourquoi défendre la mémoire des Suisses mort en défendant les Tuileries?

...défendre la mémoire de quelques centaines de morts parmi tant d'autres (cette période trouble fera entre 600000 et 800000 victimes) peut paraître bien dérisoire ! Mais je crois qu'à l'heure -très moderne et très politique- du souvenir, des repentances, au moment du débat sur la colonisation et du refus de célébrer le bicentenaire de la victoire d'Austerlitz, il ne faut oublier personne ! Le tri effectué parmi les morts en fonction des idéologies d'un moment me paraît très malsain. N'y a t'il pas des plaques de mémoire à tous les coins de rue ?... et par ailleurs, quel manque de diplomatie envers un pays voisin et ami....

Ce combat ne vous semble-t'il pas anachronique?

Je crois que l'on marche un peu sur la tête aujourd'hui. Il est humain de se poser la question : pourquoi se battre pour des gardes suisses assassinés il y a plus de deux siècles? Ce qui c'est passé hier hier n'est-il pas déjà dépassé? Mais dépassé pour qui ? Le monde musulman réagit aujourd'hui face à des caricatures, alors même que nous fêtons le centième anniversaire de la laïcité en france et qu'à cette époque c'est sous un torrent de caricatures moqueuses, honteuses, médiocres que la Loi séparait définitivement l'eglise de l'Etat.
Plus profondément, aucun combat pour la vérité historique ne me semble anachronique ; .... Le Président Chirac institue une journée de l'esclavage le 10 mai. Il a raison, car l'esclavage existe encore aujourd'hui, de façon différente : je pense en particulier à l'esclavage des hommes, des femmes et des enfants de notre temps, cet esclavage intellectuel et moral sous le joug toujours plus lourd de la pensée unique et de la négation des valeurs.
Vous savez, je crois que si l'on n'arrive pas à assumer notre passé, et donc, notamment , cette mort sauvage de centaines de personnes étrangères , ayant prêté un serment de fidélité pour être au service de l'Etat français, comment justifier le reste ? Poser la question de l'anachronisme de tel ou tel point, n'est-ce pas avouer notre faiblesse?

Avez-vous reçu des soutiens?

Vous savez, lorsque l'on est simple citoyen, libre et indépendant, vous découvrez là un monde nouveau. Il faut une énergie dans cesse renouvelée...

je me suis attaqué d'une part à une question qui n'est pas strictement franco-française et qui n'est pas totalement civile puisqu'un pays étranger est concerné et que des militaires sont en jeu. De ce fait la question est délicate...

Mon projet est de mener bien évidemment cette initiative à son terme... je songe à l'idée d'une journée au jardin des Tuileries..."

dimanche, mai 21, 2006

Communiqué officiel du 14 mai 2006

Les communiqués des Gardes Suisses seront désormais publiés également sur le blog.

"Honneur et Fidélité"

"J'entendais toujours des coups de fusil du côté du Château ; on me dit qu'on tuait les Suisses qu'on rencontrait, et la populace criait chaque fois : Vive la Nation ! Le peuple, inquiet, courait les rues avec le silence de la stupeur. On voyait des groupes de femmes, vraies furies, dont quelques-unes portaient des têtes au bout de manches à balais. Chacun s'écartait avec des signes d'horreur de ces forcenées, qui avaient endossé les habits des Suisses, en façon de spencer. Elles s'arrêtaient à chaque marchand de vin, les forçant de leur servir à boire et disant que la nation les payerait. Celà était horrible à voir."
Mémoires du Comte de Paroy, publiés par Etienne Charavay.

Pour votre information, la Mairie de Paris et Monsieur le Maire de Lucerne ont répondu à mes courriers ; pour la bonne progression de notre démarche exemplaire, je ne puis faire état de ces correspondances.

Je contacte ce jour :
-Suisse magazine, bimestriel
-Le temps, quotidien Suisse.

J'informe :
-L'Association des Amis Suisses de Versailles
-L'Institut et le Musée Suisse dans le Monde
-La Société des Amis de Penthe
-La Fondation des Suisses dans le Monde

D'autres contacts, dont je ne puis rendre compte pour l'instant ont été pris. Merci de votre compréhension.
je tiens à remercier chacun et chacune d'entre vous pour le travail exceptionnel accompli. Continuons notre marche !

Plus de ...800 signataires (et oui !) avancent de toute la france et même du monde entier, paisiblement, sereinement, calmement, simplement avec détermination. Des Invalides à la Chapelle Expiatoire.

Cette mobilisation inattendue est suivie, écoutée, regardée, respectée.

"Mais avec tout le sang que les Suisses ont versé, on aurait pu remplir un canal allant de Bâle à Versailles" Lieutenant Général Pierre de Stuppa.

Prochain communiqué le 28 mai.
Bien à vous,
Jean-Christophe VALLET

mardi, mai 16, 2006

REVUE DE PRESSE

Ils ont parlé de votre Pétition :

Le Choc du mois, octobre 2006, n°5, interview.

Minute, 4 octobre 2006, n° 2276, dessin d'Aramis

Présent, quotidien français, 5 août 2006, interview.

La Nouvelle Revue d'Histoire, n°24 mai-juin 2006

Lectures Françaises, mai 2006

Valeurs Actuelles, n°3620 avril 2006, Confidentiel.

Le Libre Journal n°372

La Nef, n° 169 mars 2006

L'Action Française 2000 n° 2696 mars 2006

Aventures de l'Histoire n°62 mars 2006 (interview)

Rivarol 10 février 2006

Le Matin, quotidien Suisse le 15 janvier 2006

Monde et Vie du 7 janvier 2006

Radio Courtoisie, le 4 janvier 2006 (interview)

mardi, mai 09, 2006

Ruines et Fantômes


La fusillade croisée qui part du château ne fait pas reculer les assaillants d'une semelle. Ils tombent. Mais leur dernier cri est : en avant ! et les survivants avancent. Tout à l'heure, corps à corps, ils combattront avec les Suisses, avec les gentilshommes déguisés. Leur torrent furieux va tout emporter.
Ils ont atteint la grande entrée, ils s'engouffrent dans les tuileries, ils frappent, ils trouent, ils tuent. On se bat partout, dans les escaliers, dans les galeries, dans la chapelle ; on dispute, on conquiert le palais marche par marche, dalle par dalle. Du sang partout. Des blessés partout. Les Suisses, morts ou vivants, sautent par les fenêtres.
Le palais entier, sous ce beau ciel bleu, a l'air en flammes. A travers la fumée, les uniformes rouges des pauvres fuyards appellent les balles. Les balles sifflent sous les marronniers dont les feuilles tombent et dont le tronc saigne. Sous les arbres, les Suisses effarés, s'enfuient et meurent.Ils se sont groupés auprès du petit bassin, ils battent en retraite, massés, vers le bassin octogone.
A chaque pas, la petite troupe est moins compacte.
Un homme tombe la tête fracassée, un moribond râle, jette un dernier regard à ce ciel, à ces arbres, à tout ce qui est la vie, et songe, agonisant, aux lacs tranquilles, aux montagnes vertes, aux soirs pacifiques de son canton républicain.
Le Ranz des vaches revient à ses oreilles qui n'entendront plus, et lui fait oublier la Marseillaise.
Soldat mercenaire, pauvre paysan de Lucerne ou d'Unterwald, qu'es-tu venu faire ici ?
Jules CLARETIE

mardi, mai 02, 2006

Le serment des gardes Suisses depuis 1616


"Comme nous tenons de Dieu notre être et toute notre subsistance et que nous ne pouvons rien sans Lui et sans le secours de Sa Grâce, nous devons l'avoir toujours présent à nos yeux.

Il doit être le but principal de nos services et l'unique objet de nos adorations.

Vous jurez, devant Dieu, par le Christ Notre Seigneur, de conserver l'Honneur de la Nation Suisse,
d'avoir sans cesse devant les yeux sa gloire et son avantage,
d'être obéissants et fidèles au Corps Helvétique, à vos supérieurs, à Sa majesté le Roi de France et de Navarre, que vous servirez loyalement, de toutes vos forces, tant que votre serment vous attachera à son service."