lundi, juillet 17, 2006

Communiqué du 9 juillet 2006

"Honneur et Fidélité"
Stéphane BERN "aurait " parlé de la pétition dans son émission : le Fou du Roi sur France Inter. J'attends confirmation.
Plus de 1040 signataires, Monsieur le Ministre de la Culture, un rythme soutenu malgré les vacances.
le prochain communiqué aura lieu le 2 septembre.
Continuez de diffuser sur vos réseaux pendant les vacances, et pensez à ceux qui n'ont pas Internet.
Pour les récalcitrants, mais aussi pour les tièdes, ceux qui hésitent également, ceux qui me demandent des comptes, des justificatifs, j'offre ce message extraordinaire, poignant, émouvant, révoltant, injuste :
"le 10 août 1792, vers une heure de l'après-midi, lorsque le Régiment des gardes eût été dispersé, je franchis un mur pour m'échapper des Tuileries et je me réfugiai dans une maison bourgeoise au coin de la rue du Carroussel, ce fut dans cette maison que je trouvai le Lieutenant Jacques-Philippe de Gottrau. Nous y restâmes ensemble jusqu'au lendemain 11 août ; en étant sortis vers les huit heures du matin, nous passâmes par la rue St Honoré pour gagner les boulevards et nous entrâmes dans un café au coin de la rue de Richelieu.
Après avoir déjeuné, nous nous rendons à la maison n°12, rue Basse du Rempart, Chaussée d'Autin, où logeait noble Jean-Frédéric Roch de Maillardoz, notre Lieutenant-Colonel. Ne trouvant que le portier dans cette maison, nous allons chez M. de Lovers, trésorier d'Espagne, logé en la même rue, n°5. Au bout d'un quart d'heure, une femme étant venue nous avertir qu'on avait découvert notre asile et qu'il fallait nous sauver, nous changeons d'habits l'un et l'autre. Nous regagnons les boulevards, passons près de la Place Louis XV en prenant à droite, et enfilons la Grande Rue Verte jusqu'au faubourg St Honoré. Prenant alors une petite rue conduisant à l'anciennne barrière de Chaillot, nous sommes arrêtés et conduits au corps de garde St Philippe du Roule, faubourg St Honoré.
Philippe de Gottrau est à l'instant interrogé par des commissaires qui lui demandent comment il s'appelle, qui il est.
Il leur décline son nom et ajoute qu'il est Lieutenant aux gardes Suisses....
Le cri de ce peuple demande la mort du Lieutenant...
la garde nationale le saisit par les cheveux, par son habit et le traîne ainsi en bas de l'escalier du corps de garde, où il est tué de trois coups de fusil..."
Tobie de Raemy de Weck.
Quelques mois après la Déclaration ...des droits de l'homme...et du Citoyen, voilà comment la France traite les étrangers....
J'entends rendre justice.
Pour que mémoire soit rendue à nos amis suisses.
Merci à tous de votre travail extraordinaire ! Continuez !
Le résultat est pour l'instant positif.
Bien à vous,
Jean-christophe Vallet